
Tadej Pogacar veut faire sensation. © ANSA / OLIVIER MATTHYS
Tadej Pogacar pour la première fois dans l'Enfer du Nord
Et maintenant, il pleut aussi ? Lorsque Tadej Pogacar fera ses débuts dans le supplice des pavés de Paris-Roubaix dimanche, le talent exceptionnel pourrait se familiariser avec toutes les cruautés de l'Enfer du Nord.
10 avril 2025
De : dpa/det
Selon les dernières prévisions en France, un changement de temps avec pluie et vent est attendu dimanche, juste à temps pour la 122e édition de la course cycliste, qui transformerait les pistes poussiéreuses en un parcours glissant.
« C'est un nouveau terrain pour moi, mais je suis prêt à relever le défi. Je pense que c'est le bon moment. Avec ma forme actuelle, je devrais tenter ma chance », a déclaré le champion du monde, qui a signé dimanche dernier une nouvelle victoire impressionnante au Tour des Flandres.
Records en formation
Pogacar est sérieux quant à ses ambitions pour la reine de toutes les classiques. Il a récemment maîtrisé la quasi-totalité des 213 secteurs pavés – les soi-disant pavés – lors d'un parcours d'entraînement de 30 kilomètres et a établi plusieurs records sur les différentes sections. Pogacar typique. Parmi les cinq Monuments du cyclisme, les courses d'un jour les plus importantes au monde, la victoire à Roubaix manque encore à la star slovène dans sa collection considérable de trophées – ainsi que celle de Milan-Sanremo, où il a terminé troisième à deux reprises jusqu'à présent.Tadej Pogacar se lance dans une nouvelle aventure. © ANSA / OLIVIER MATTHYS
« Je veux juste acquérir toute l’expérience et tirer le meilleur parti du cyclisme pour ne rien regretter à ma retraite », explique Pogacar, décrivant sa soif insatiable de succès. Les victoires dans les grands tours comme le Tour de France et le Giro d'Italie ne suffisent plus au jeune homme de 26 ans.
Avec 66 kilos sur les pavés
Courageux ou fou ? En tant que poids léger, Pogacar, qui ne pèse que 66 kilos, veut affronter les robustes stars classiques Mathieu van der Poel (Pays-Bas), Mads Pedersen (Danemark) et Wout van Aert (Belgique) sur les pavés de l'époque de Napoléon. Et peut-être sous la pluie. « Ce ne serait plus la même histoire », affirme le patron de l'équipe de Pogacar, Mauro Gianetti, qui a tenté en vain de dissuader son capitaine de le faire.Tadej Pogacar regarde l’avenir avec enthousiasme. © APA/afp / JOHN THYS
« Une chute grave pourrait compromettre le Tour de France ou la saison entière », prévient Gianetti, mettant en garde contre des dangers tels que la tristement célèbre forêt d'Arenberg, où le roi des classiques Johan Museeuw s'est un jour cassé la rotule. Des inquiétudes que Pogacar balaye d'un revers de la main : « Cela ne me semble pas plus dangereux qu'un sprint final sur les premières étapes du Tour de France. » La dernière édition de la course, marquée par la pluie et qui s'est déroulée dans des conditions chaotiques, a été remportée par l'Italien Sonny Colbrelli en 2021.
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