Le CIO simplifie les candidatures olympiques

Le CIO réagit à la diminution du nombre de candidats aux jeux d'été et d'hiver. Le président Thomas Bach appelle cela « l’évolution de la révolution », qu’il a initiée avec son Agenda 2020.

Désormais, les jeux peuvent être attribués sur une période de temps plus flexible, alors qu'auparavant l'attribution devait être effectuée sept ans à l'avance. La charte stipule également que les Jeux Olympiques peuvent avoir lieu dans des villes, des régions ou même entre pays.

Le président du CIO a démenti la rumeur selon laquelle les Jeux d'hiver de 2030 seraient attribués cette année. "Et je ne vois pas non plus que cela se produira l'année prochaine", a déclaré Bach.

Le soutien du public est crucial Au lieu de l'habituelle commission d'évaluation, il y aura deux commissions qui s'occuperont des jeux d'été et d'hiver. Les commissions devraient vérifier avant le dépôt des candidatures si les candidats peuvent fournir les garanties de l'État et bénéficier d'un soutien public suffisant.

Le processus de candidature aux Jeux d'hiver de 2026, attribués lundi à Milan et Cortina d'Ampezzo au début de la 134e session, avait mis en lumière les problèmes du CIO. Il y avait sept partis intéressés, trois candidats (Sion, Innsbruck, Calgary) se sont retirés après des référendums et, au final, il ne restait que la candidature italienne et le concours de Stockholm.

Le président du CIO, Thomas Bach, avait fait remarquer que le processus produisait « trop de perdants », même si des ajustements avaient déjà été apportés grâce à ce qu'on appelle la « nouvelle norme ». Stockholm a été autorisée à postuler avec la ville lettone de Sigulda, et le CIO s'est également montré flexible en ce qui concerne les garanties d'État nécessaires pour ne perdre aucun des deux candidats.

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