Simon Kainzwaldner et Emanuel Rieder prennent leur bonheur en main.
Rieder/Kainzwaldner et un projet olympique spécial
Les Jeux olympiques sont l'objectif ultime de tout athlète. La force physique et mentale ne suffit pas à elles seules pour remporter des médailles ; l'équipement doit également être au plus haut niveau technique. Les lugeurs Simon Kainzwaldner et Emanuel Rieder ont désormais tenté leur chance en construisant leur propre luge.
11 juin 2025
De : pm/jl
Deux athlètes, deux biographies – un objectif commun. Les deux lugeurs, Simon Kainzwaldner, 31 ans, originaire de Villanders, et Emanuel Rieder, 31 ans, originaire de Maranza, courent ensemble en double depuis 2018 et ont concouru sur des pistes de glace du monde entier. Ils comptent à leur actif un titre de vice-champion du monde et une 5e place aux Jeux olympiques de Pékin en 2022. Ils sont unis non seulement par leur amour pour ce sport, mais aussi par une profonde compréhension de la discipline et par leur volonté inconditionnelle de se donner à fond. Il y a quatre ans, leur plus grand rêve personnel s'est réalisé : participer aux Jeux olympiques d'hiver de Pékin. Physiquement, ils étaient au top de leur forme, mentalement au top, et donc plus que prêts à vivre leur rêve sportif. « Quand nous nous sommes assis sur la ligne de départ, nous savions : c'était l'apogée de notre carrière, l'objectif de nos rêves sportifs. Et pourtant, nous n'avons obtenu qu'une 5e place », raconte Simon Kainzwaldner. À ce moment-là, nous avons décidé : la prochaine fois, nous optimiserons notre équipement sportif pour en tirer le meilleur parti et pouvoir rivaliser avec les meilleurs mondiaux.
Les Jeux olympiques d'hiver de Milano Cortina approchent à grands pas – à leur porte, si l'on y pense. Des Jeux olympiques « à domicile » : que demander de plus pour un athlète ? Une évidence pour les deux athlètes : il faut se mettre au travail, se remettre sur pied suffisamment tôt et prendre son destin en main. Cela fait des mois qu'ils construisent leur luge olympique idéale pour les compétitions de Cortina. « Nous planifions, développons, collaborons avec des entreprises, collectons des idées et investissons beaucoup de temps dans cet instrument sportif essentiel pour nous », explique Rieder. Les deux athlètes ont déjà trouvé plusieurs partenaires dans le monde des affaires local : WF Mechanik à Vahrn les soutient pour l'ingénierie métallurgique et mécanique, 3DWooD à Val Gardena les aide pour les formes 3D complexes, et Transbozen est non seulement leur sponsor principal, mais aussi leur interlocuteur logistique. Ce réseau est complété par la Dolomiti Sportclinic, qui assure le suivi de la condition physique des athlètes. Afin de rester à jour dans les domaines de la comptabilité et de la gestion d'entreprise, les deux athlètes professionnels ont récemment terminé avec succès le programme de formation « Grande Saison » organisé par l'Aide Sportive du Tyrol du Sud.
Le savoir-faire seul ne suffit pas
« Pour construire une luge parfaite, il nous faut entre 45.000 50.000 et 2026 XNUMX euros », explique Kainzwaldner. Forts de leur propre expérience et du savoir-faire d'anciens techniciens de maintenance, ils construisent leur propre luge pièce par pièce, toujours avec l'objectif de créer le meilleur équipement sportif possible. Ils s'investissent corps et âme dans ce projet, qu'ils construisent de leurs propres mains. Kainzwaldner est menuisier de formation et donne lui-même un coup de main. « Ça en vaut la peine. C'est notre rêve, et c'est une opportunité unique », confie Kainzwaldner. Il ne reste que quelques mois avant le début des compétitions olympiques de luge à Cortina. « Il faut utiliser ce temps, le bien utiliser, et se donner à fond pour ne pas revivre cette sensation d'antan. » Les deux athlètes souhaitent concourir pour une médaille en février XNUMX. « Pour nous, Cortina est bien plus qu'un simple point sur une carte ; nous l'associons à l'objectif ultime. C'est le symbole d'innombrables kilomètres d'entraînement, de travail acharné, d'assiduité, de discipline et de persévérance », explique Rieder.Emanuel Rieder et Simon Kainzwaldner construisent leur propre luge. © ANSA / TOMS KALNINS
Les moyens techniques ne peuvent et ne doivent pas être un obstacle. Ils souhaitent mettre en avant non seulement leurs prouesses sportives, mais aussi leur luge artisanale. « J'apprécie particulièrement le travail de bricolage, l'optimisation et le savoir-faire artisanal. Et lorsque l'on monte sur une luge conçue et fabriquée soi-même, c'est une sensation unique qui motive, inspire la fierté et nous rapproche encore plus en tant qu'équipe », explique Simon Kainzwaldner. Cette luge n'est pas seulement un équipement sportif, mais un projet collaboratif qui comble le fossé entre l'expertise sportive et l'expertise commerciale, tout en créant un lien émotionnel.
2026 n'est pas un jour
Le projet ne pouvant se maintenir seul, Kainzwaldner et Rieder recherchent un soutien financier pour continuer à investir dans leur projet de vie. « Nous investissons tout ce que nous avons – physiquement, mentalement et organisationnellement. Ce dont nous avons encore besoin : des entreprises, des personnes et des partenaires qui nous accompagneront dans cette aventure », explique Kainzwaldner.Modifier le profil
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